La Démocratie en guerre :  
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Le Canada et la guerre
Se battre en France - Des soldats du Régiment de la Chaudière posent près d’un véhicule de démolition Goliath, pris à l’ennemi à la sortie de Boulogne, en France, le 25 septembre 1944 - Collection d’archives George-Metcalf - MCG 20040095-001
Se battre en France

Des soldats du Régiment de la Chaudière posent près d’un véhicule de démolition Goliath, pris à l’ennemi à la sortie de Boulogne, en France, le 25 septembre 1944.

Collection d’archives George-Metcalf
MCG 20040095-001

Les unités francophones

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, plus de 160 000 Canadiens français se sont enrôlés volontairement pour servir dans les trois corps des Forces armées, représentant un peu plus de 20 % des Canadiens en service outre-mer. (voir Les Forces armées canadiennes) La majorité des soldats canadiens-français qui ont combattu à l’étranger étaient membres d’une des quatre unités d’infanterie francophones : Les Fusiliers Mont-Royal, Le Régiment de Maisonneuve, Le Régiment de la Chaudière et le Royal 22e Régiment. D’autres ont servi dans le 4e Régiment d’artillerie moyenne de l’Artillerie royale canadienne. Dans ces unités, le français était la langue de travail, mais la langue employée dans l’administration et la communication avec les autres unités était l’anglais. Un nombre important de francophones ont également servi dans deux régiments blindés du Québec, le Régiment de Trois-Rivières et Les Fusiliers de Sherbrooke, qui ont également été envoyés outre-mer.

À partir de 1942, un escadron majoritairement francophone a servi dans l’Aviation royale canadienne. L’Escadron no 425 (« Alouette ») a piloté des bombardiers au sein du 6e groupe canadien du Bomber Command de la Royal Air Force. (voir L’offensive de bombardement) Dans la Marine royale canadienne, aucun navire n’avait d’équipage fondamentalement francophone pendant la Seconde Guerre mondiale. Les marins canadiens-français étaient donc disséminés dans les bases et navires de la Marine. Il en allait de même pour la Marine marchande. À l’instar de leurs camarades de la Force aérienne et des deux régiments blindés susmentionnés, les marins devaient avoir une bonne connaissance de l’anglais.

De nombreuses unités francophones ont également été mobilisées pour la défense du Canada. Ces unités ont été envoyées en Gaspésie (région du Québec), sur les côtes atlantique et pacifique, ainsi qu’à Terre-Neuve, qui n’a intégré le Canada qu’après la Seconde Guerre mondiale. D’autres unités, comme les Voltigeurs de Québec et le Régiment de Châteauguay, ont été envoyées au Royaume-Uni pour renforcer les unités francophones qui combattaient en Europe. Dans la guerre contre le Japon, les soldats canadiens-français du Régiment de Hull ont participé à l’invasion de Kiska, dans les îles Aléoutiennes de l’Alaska. (voir La campagne des îles Aléoutiennes, 1942-1943) Plusieurs Canadiens français ont également été agents secrets derrière les lignes ennemies en Europe, puis dans les territoires occupés par les Japonais dans le Sud-Est asiatique.