La Démocratie en guerre :  
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Le Canada et la guerre
Défilé de l'emprunt de la Victoire, Hamilton (Ont.), 1942. - Photo : ARC - AN19900301-009
Défilé de l'emprunt de la Victoire, Hamilton (Ont.), 1942.
Photo : ARC

La vie sur le front intérieur : Hamilton (Ontario), ville en guerre

En 1939, Hamilton comptait 155 000 habitants. En 1945, ce nombre était passé à 174 000, principalement à cause de l'afflux de travailleurs dans les industries de guerre.

La ville avait toujours été un centre industriel. Après le marasme de la Grande Crise, près de 35 000 ouvriers étaient répartis dans les huit principales industries; en septembre 1942, on en comptait plus de 60 000. En plus de l'industrie lourde de l'acier, des usines se consacraient à la fabrication de matériel de guerre. La National Steel Car Corporation ne produisait pas seulement des obus, mais également des pièces forgées et d'autres types de pièces pour les chars et les véhicules militaires. Firestone Tire and Rubber confectionnait des piles à combustible auto-obturantes pour les avions et des bandages pleins pour la suspension des chars, en plus de pneus pour les automobiles et les avions.

La ville fournit beaucoup d'hommes aux forces armées. Deux bataillons locaux d'infanterie, deux batteries d'artillerie de campagne ainsi que d'autres unités locales combattirent en Italie et dans le Nord-Ouest de l'Europe. Comme elle l'avait fait au cours de la Première Guerre mondiale, la 40e batterie de campagne établit son centre de recrutement dans les locaux du Hamilton Spectator; la mobilisation était dirigée par un des rédacteurs du journal. De nombreux habitants de Hamilton servirent dans d'autres unités au sein de l'ARC ou de la MRC. Dieppe, où le Royal Hamilton Light Infantry se retrouva au cœur de la bataille et subit d'énormes pertes, fut la pire tragédie de guerre qu'ait connue la ville. ( voir Dieppe, 19 août 1942 ).

Il y avait également des activités à caractère militaire dans la ville et aux alentours. Le Hamilton Flying Club organisa une école de formation élémentaire de pilote dans le cadre du Programme d'entraînement aérien du Commonwealth. Au début, le cours fut dispensé à Mount Hope, tout près, jusqu'à ce que cet aéroport soit réservé aux avions plus lourds de la 33e École de navigation aérienne, en 1941. Le NCSM Star, l'unité de la Réserve volontaire de la Marine royale canadienne à Hamilton, devint une caserne d'entraînement pour le personnel militaire.

Les articles sur les activités des unités militaires de la ville et de ses industries de guerre ainsi que sur des gens originaires de Hamilton en poste outre-mer constituent une bonne partie des coupures de presse du Spectator dans la collection.

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