Galerie 1 - Les guerres au pays, des débuts à 1885
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Une vue de la capture de Québec, gracieuseté de Bibliothèque et Archives Canada, C-139911
 
Musée canadien de la guerre
1, place Vimy
Ottawa, Ontario
K1A 0M8
Tél. (819) 776-8600
Sans frais: 1-800-555-5621
   

La rencontre de deux empires et la bataille des Plaines d'Abraham

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Les colonies perdues - l'Acadie et Louisbourg

La grande dérangement | La chute de Louisbourg

La grande dérangement

L'Acadie et Louisbourg (Musée canadien de la guerre, 1.D.1.4-CGR5)
L'Acadie et Louisbourg
(Musée canadien de la guerre, 1.D.1.4-CGR5)

Une vue du pillage et de l'incendie..., Musée des beaux-arts du Canada, 6270
Une vue du pillage et de l'incendie de la ville de Grymross
Peinture de Thomas Davies, 1758
Gracieuseté de Musée des beaux-arts du Canada, 6270

En 1710, des troupes de la Nouvelle-Angleterre firent la conquête de Port-Royal et l'Acadie devint la Nouvelle-Écosse. Devenus sujets britanniques, les Acadiens refusèrent de prêter le serment d'allégeance à la Grande-Bretagne. Les liens étroits qu'ils entretenaient avec les Français et les Micmacs inquiétaient les autorités britanniques. En 1755, le gouverneur Charles Lawrence expulsa 7 000 Acadiens. Leurs fermes furent complètement rasées, les familles, séparées, et des centaines de personnes moururent dans des naufrages et de maladies.

Après la chute de Louisbourg, en 1758, la Royal Navy et l'Armée britannique firent la chasse aux Acadiens et déportèrent environ 3 000 d'entre eux. Cette incessante poursuite les mena jusqu'à 70 kilomètres à l'intérieur des terres, en amont de la rivière Saint-Jean, afin d'y incendier une communauté de réfugiés acadiens.

La paix revenue, les réfugiés acadiens reformèrent leur société sur la rive sud du golfe Saint-Laurent.

La chute de Louisbourg

Jusqu'en 1758, Louisbourg fut une base navale, un port de pêche et un centre de commerce en pleine expansion. Cette année-là, 13 000 soldats britanniques et une flotte imposante attaquèrent la ville fortifiée et réussirent à vaincre les 4 000 assiégés. Les Britanniques déportèrent ses habitants vers la France et, à la fin de la guerre, abandonnèrent ce qui reste de la ville.