Galerie 1 - Les guerres au pays, des débuts à 1885
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Une vue de la capture de Québec, gracieuseté de Bibliothèque et Archives Canada, C-139911
 
Musée canadien de la guerre
1, place Vimy
Ottawa, Ontario
K1A 0M8
Tél. (819) 776-8600
Sans frais: 1-800-555-5621
   

La rencontre de deux empires et la bataille des Plaines d'Abraham

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Artefacts de la guerre de Sept Ans

Mortier français | Épée d'un officier français | Épée d'un sergent de l'armée britannique | Fusil de l’infanterie française | Baïonnette française | Fusil civil français | Fusil britannique | Baïonnette britannique

Mortier français, MCG 19430003-001
Mortier français
Mortier de 32,5 centimètres
MCG 19430003-001

Ce mortier a servi à défendre Louisbourg pendant le siège des Britanniques en 1758. Fabriqué de fonte, il pouvait propulser un obus de 60 kilos à quatre kilomètres. Les obus de mortier explosifs pouvaient détruire des navires et des édifices. Leurs fragments pouvaient tuer ou blesser ceux qui se trouvaient à proximité.
Épée d'un officier français, IL 2004009-001
Épée d'un officier français
Épée française
IL 2004009-001

Cette épée appartenait au lieutenant Pierre Raby, du régiment de Guyenne, qui participa à la bataille des Plaines d'Abraham. Les officiers privilégiaient une épée courte et légère qui risquait moins de s'accrocher aux branches ou aux buissons dans les denses forêts canadiennes.
Épée d'un sergent de l'armée britannique, MCG 19720103-006
Épée d'un sergent de l'armée britannique
Forte-épée à pas-d'âne, britannique, modèle Highland de 1740
MCG 19720103-006

Le sergent James Thompson, des Fraser's Highlanders, portait cette claymore (forte-épée) à la bataille des Plaines d'Abraham. Ces épées écossaises sont des armes meurtrières. Un seul coup peut infliger d'épouvantables blessures ou tuer une personne.
Fusil de l’infanterie française, MCG 20020045-449
Fusil de l’infanterie française
Fusil d’infanterie, modèle de 1754
MCG 20020045-449

De nombreux soldats réguliers français utilisaient des fusils modèle de 1754 à la bataille des Plaines d’Abraham. Les fusils des armées française et britannique pesaient environ quatre kilos. Un soldat entraîné à leur utilisation pouvait tirer deux ou trois coups à la minute. Un tir bien dirigé pouvait atteindre une personne à 50 mètres. Les armées s'avançaient jusqu'à une position rapprochée avant d’ouvrir le feu.
Baïonnette française, MCG 19840363-002
Baïonnette française
Baïonnette à douille pour fusil d’infanterie, modèle de 1754
MCG 19840363-002

La baïonnette transformait un fusil en lance. Attachée à l’extrémité du canon par une bague de serrage, elle fournissait aux soldats une arme pour les combats rapprochés.
Fusil civil français, MCG 19770352-002
Fusil civil français
MCG 19770352-002

La milice canadienne et les Autochtones utilisaient souvent leurs armes de chasse sur le champ de bataille. Les armes de chasse étaient plus légères que les armes à feu militaires, mais elles étaient aussi plus fragiles. Celle-ci pèse environ trois kilos.
Fusil britannique, MCG 19920116-104
Fusil britannique
Fusil modèle Long Land, modèle de 1742
MCG 19920116-104

Les soldats britanniques de la bataille des Plaines d’Abraham étaient équipés de fusils de modèle Long Land. Les soldats réguliers combattaient en formation serrée afin de compenser la portée de tir réduite et le manque de précision de leurs armes. Ils se plaçaient côte à côte et faisaient feu en même temps. La plupart des balles rataient leurs cibles. Par contre, une seule volée de tirs d’une troupe disciplinée pouvait décimer une armée ennemie.
Baïonnette britannique, MCG 19820611-010
Baïonnette britannique
Baïonnette, modèle Land
MCG 19820611-010

Face à une charge à la baïonnette, une armée ébranlée battait en retraite avant que les baïonnettes soient assez rapprochées pour l’atteindre. Une armée déterminée ouvrait le feu et abattait ses adversaires.