La Démocratie en guerre :  
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Le Canada et la guerre
Après le souper, une sonnerie de clairon annonce que la barrière est ouverte et qu'on peut aller à la pêche ou marcher le long de la rivière. Ici, des porte-parole du camp surveillent la signature des sorties et des entrées; ils s'assureront que tous les hommes sont revenus. Ils placent leurs propres sentinelles à l'extérieur pour veiller à ce que personne ne circule inutilement. - Photo :  Armée canadienne 2907-1 - AN19830444-052
Après le souper, une sonnerie de clairon annonce que la barrière est ouverte et qu'on peut aller à la pêche ou marcher le long de la rivière. Ici, des porte-parole du camp surveillent la signature des sorties et des entrées; ils s'assureront que tous les hommes sont revenus. Ils placent leurs propres sentinelles à l'extérieur pour veiller à ce que personne ne circule inutilement.
Photo : Armée canadienne

La vie sur le front intérieur : Les prisonniers de l'Axe au Canada

Pendant la guerre, le Canada a accueilli des milliers de prisonniers de guerre et d'internés civils des Alliés. La Grande-Bretagne, qui risquait d'être envahie par l'Allemagne d'Hitler, demanda au Canada en juin 1940 d'accepter 4 000 internés civils et 3 000 prisonniers de guerre allemands. En octobre 1944, près de 34 000 prisonniers de guerre étaient détenus au Canada, dont un grand nombre dans des camps isolés dans le Nord de l'Ontario et du Québec et dans les Rocheuses. Certains des prisonniers coupaient du bois de construction et du bois à pâte pour un petit salaire; d'autres aidaient les agriculteurs dans les régions plus peuplées du pays.

Les prisonniers capturés au cours des combats en Europe avaient parfois les mains liées ou menottées. Les prisonniers allemands capturés pendant les raids en Europe avaient les mains attachées, et les Allemands, en réaction, attachaient et menottaient les prisonniers canadiens et britanniques. D'octobre à décembre 1942, le gouvernement canadien menotta un certain nombre de prisonniers au Canada pour protester contre des actions semblables de la part des Allemands. Cela provoqua des mutineries dans les camps de prisonniers de guerre, dont la plus grave eut lieu à Bowmanville, en Ontario.

Des compagnies de la Garde territoriale des anciens combattants, force surtout constituée de soldats de la Première Guerre mondiale, gardaient les camps. Il y eut un certain nombre d'évasions, mais la plupart des prisonniers étaient vite retrouvés et recapturés. Ceux qui mouraient d'accidents ou de maladies étaient enterrés au Canada. En 1945, les prisonniers ont été libérés et certains ont, par la suite, immigré au Canada.

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