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Le Canada et la guerre
Libération de prisonniers canadiens au camp Shamshuipo, Hong Kong, septembre 1945. - AN19810684-016
Libération de prisonniers canadiens au camp Shamshuipo, Hong Kong, septembre 1945.

Les Forces armées canadiennes : Les prisonniers canadiens des forces de l'Axe

L'ennemi a fait prisonniers 8 995 membres des forces armées du Canada ainsi que plusieurs centaines de civils canadiens. Certains furent capturés en grands groupes. Les premiers furent les 1 685 Canadiens de la garnison de Hong Kong ( voir Hong Kong, décembre 1941 ); 1 946 Canadiens furent ensuite capturés par les Allemands à Dieppe ( voir Dieppe, le 19 août 1942 ). Des équipages de l'ARC, particulièrement du Bomber Command, furent régulièrement internés dans des camps allemands.

La sous-alimentation et l'ennui étaient les plus grands ennemis des prisonniers. Ceux-ci recevaient le même type de ration que leurs geôliers. En Allemangne, les rations devinrent de moins en moins adéquates avec le temps, tandis qu'au Japon, les portions et la qualité des rations furent toujours inadéquates par rapport aux standards occidentaux. La Croix-Rouge fournissait de la lecture et faisait parvenir des colis de nourriture supplémentaires, mais leur livraison était sporadique. La Légion canadienne envoyait aussi des manuels scolaires pour ceux qui voulaient passer du temps à s'instruire.

La Gestapo allemande abattit cinquante aviateurs alliés, dont six Canadiens, à la suite d'une tentative d'évasion en 1944. Un nombre important de ceux qui furent faits prisonniers en Normandie par la 12e SS-Panzer-Division ( Hitlerjugend ) furent tués. Parmi les Canadiens capturés à Hong Kong, 260 moururent de malnutrition, d'épuisement, de manque de soins médicaux ou de brutalité dans des camps japonais, soit à Hong Kong même, soit au Japon. Certains aviateurs canadiens furent tués avant même d'être faits prisonniers par les civils en colère qu'ils avaient bombardés.

Une fois la guerre terminée, trois prisonniers canadiens de Dieppe furent inculpés et condamnés pour collaboration avec les Allemands. Ils purgèrent des peines de prison.

Au pays, on s'inquiétait des prisonniers compte-tenu de la détérioration des conditions en 1945, mais presque tous furent libérés par les armées alliées au cours de leur progression, y compris par l'Armée rouge soviétique, ou se libérèrent eux-mêmes quand l'ennemi eut capitulé.

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